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Ault & Ses Mystères

29/07/2015 21:21

AULT  ET  SES  MYSTÈRES

La ville engloutie ou le Perroir

Symbole des grandes heure de la Pêche

Se situait entre la rue de la Descente à la mer et la rue Terminus.

Pour imaginer aujourd'hui son emplacement d’alors, il faut regarder 150 à 200 mètres vers la mer, l’érosion ayant fait son œuvre depuis.

Ce cordon littoral, appelé Perroir ou Perré, qui devait d’ailleurs son nom au premier port, connu sous l’appellation de «Perroir d’Ault», abritait au bas des derniers contreforts de la falaise vive, elle-même beaucoup plus avancée dans la mer, de nombreuses chaumières ou cabanes de pêcheurs ainsi que l’église Notre Dame et son cimetière.

C'était la ville basse ou quartier des pêcheurs, qui se distinguait de la ville haute, surnommée encore «le bourg d’Ault», quartier des bourgeois de l’époque.

En 1579 ou 1583, une énorme tempête ravagea ce village, emportant avec elle l’ensemble des habitations et de l’église Sainte Marie. Ce fait historique fait considérer cet ancien port comme la nouvelle ville d’Ys Picarde.

En effet, on raconte que les habitants retrouvaient, des années encore après cette terrible catastrophe, des bijoux ou autres provenant des tombes de l’ancien cimetière.

D'autres encore et pas des moindres puisqu'il s'agit du célèbre écrivain Victor Hugo, venu à Ault en 1837, évoquait dans une lettre écrite à sa femme Adèle, que l’on voyait encore le clocher battu par les marées peu de temps avant la révolution.

Le même Victor Hugo, dans un discours formulé à la chambre des pairs concernant la consolidation et la défense du littoral mettait en évidence la ville d’Ault en ces mots : «Le bourg d’Ault avait deux villages il y a un siècle, le village du bord de la mer et le village du haut de la côte. Il y avait une église, l'église d'en bas, qu'on voyait encore il y a trente ansseule et debout au milieu des flots comme un navire échoué ; un jour l’ouragan a soufflé, un coup de mer est venu, l’église a sombré…»